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Un, deux, trois, nous irons au bois... [LIBRE]

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Message par Invité Dim 20 Avr - 0:07

Angelo était un homme sans grand complexe, il n'avait aucune peur d'utiliser son pouvoir sous les yeux des gens, mais la plupart du temps il s'abstenait, car c'était les gens qui avaient peur de lui et donc pour se défouler et éviter d'être vu, il s'en alla dans le parc, armé, si l'on pouvait dire de ses boomerangs. Depuis qu'il avait apprit à s'en servir, il ne s'en séparait plus. C'était deux grands V de bois, peints de hiéroglyphes aborigènes. C'était sympa, ça lui changeait de New York et de ses couleurs ternes. Lui qui avait connu la Sicile et ses épices, puis l'Australie et le Bush, ici, tout était béton et ça puait la pollution des embouteillages de début de matinée.

Il sortait souvent le matin, comme ça, il croisait moins de monde et à l'aube, il tournait moins en Alfred, le surnom qu'il se donnait quand il devenait méchant. Une simple flamme et hop, il devenait Mister Hyde de Docteur Jekill. Pas sympa, et d'après lui, ça ternissait son allure de beau gosse. Bah, en tout cas, il avait ses deux engins dans les mains et d'un pas guilleret s'en allait vers Central Park. Rien de mieux qu'un petit entrainement. Travailler? Bof, quand il ne pourra plus survivre de ses rentes, oui peut-être, c'était un fin débrouillard et trouverait n'importe quoi de pas trop chiant, genre livreur de pizza, ça il pouvait faire, pas besoin de chercher plus loin. Bon, il n'en était pas encore là, alors pour le moment s'éclater, c'était ce qui comptait.

Le parc était désert, tant mieux, il allait pouvoir faire un peu de sport tranquillement. D'un trottinement, il cavala le long des sentiers à chercher un bon endroit pour s'exercer au tir. Il était en jogging noir, il n'aimait pas le noir mais pour le moment, il n'avait que ça comme jogging, alors fallait bien faire avec. Il trouva l'endroit idéal. Une zone découverte, bien assez grande pour se permettre de lancer ses boomerangs. Il en fit tout d'abord le tour pour bien maitriser la distance d'un bout à l'autre, puis alla jusqu'à pousser la vitesse à son paroxysme, Angelo ne s'arrêta qu'une fois essoufflé. Bien, après l'échauffement...

Il planta à terre un de ses joujoux puis s'apprêta à lancer l'autre. Un coup d'oeil au vent, à l'angle d'envoi et... D'une vitesse étonnante, l'objet s'envola tournicotant sur lui-même. Un large sourire sur les lèvres, l'homme regarda son engin accomplir un large arc de cercle avant de revenir vers lui. Angelo se mordit la lèvre, pianotant des doigts. Et hop, il rattrapa l'objet. Héhé... Il adorait ses engins. En moins de deux il renvoya, encore plus fortement le boomerang qui décrivit un arc encore plus grand. Au troisième essai, l'homme se concentra, essayant de contrôler les mouvements de son engin.

Autant qu'il pouvait faire léviter et attirer des petits objets posés et immobiles, mais là, c'était un truc en mouvement, et pas non plus un truc qui va lentement, il lui fallait plusieurs lancer généralement pour pouvoir déjà arriver à sentir si l'on pouvait dire, l'objet. Aussi, recommença-t-il autant de fois que nécessaire. Cependant, à peine il arriver à « toucher » l'objet avec son esprit, ce dernier s'échapper pour aller se planter par terre. Et tout sourire, malgré ses échecs, il allait trottinant à son allure de croisière récupérer le boomerang et recommençait...

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Un, deux, trois, nous irons au bois... [LIBRE] Empty Re: Un, deux, trois, nous irons au bois... [LIBRE]

Message par Invité Dim 20 Avr - 0:50

Central park, tôt la matin, ou très très tard le soir, Magnéto se trouvait là a respirer le seul air à peu près frais de cette ville décadente. Babylone moderne qui n'attendait plus que sa chute. Erik serait lui aux premières loges pour voir ce spectacle si gratifiant. Il ne pensait pas tomber sur quelqu'un à cette heure, et il avancait casqué et armuré, avec sa cape. Cet accoutrement aurait pu le qualifier d'excentrique chez certain, ou de fou chez d'autres, mais il avait une prestance qui faisait ravaler bien souvent ces sobriquets dans la bouche des vipères.

Magneto n'avait aucun mal a repérer les caméras de surveillance qui ornaient un peu partout le park et il s'arrangeait toujours pour passer devant sans être vu, cherchant les angles mort, en fait il le faisait depuis tellement souvent qu'il n'y prêtait presque plus attention et que cela lui venait naturellement. C'est alors qu'il vit un homme s'amuser avec ce qui ressemblait à des V en bois. Au début Erik n'y prêta pas vraiment attention, se demandant plutôt ce qu'un humain osait faire ici à troubler sa quiétude matinale. Mais Magneto connaissait très bien la physique et les trajectoires. Ce que réalisait le jeune homme dépassait le simple talent.

Il ne fit alors aucun dans son esprit que l'homme usait de l'esprit pour courber la matière, son jeu favori. Il fallait apprécier le travail de l'autre, même si il lui semblait évident qu'il avait encore du chemin à faire. un chemin qui deviendrait bien plus court s'il acceptait de suivre le raccourci que le maître du magnétisme était prêt à lui offrir. Il s'approcha lentement, le regard bleu de glace et gris des tourments. Il eut un petit sourire en coin et leva sa main en signe de salutation.

- Ca a dû vous prendre un moment pour lancer comme ça!


Dit il sur le ton de la conversation, alors qu'il ne voulait qu'aller droit au but. mais il savait aussi qu'il avait trop souvent confondu vitesse et précipitation dans le passé. Il prendrait donc un peu de temps avec celui là, pour voir si il avait plus de résultat. La vérité c'est qu'il aurait eut un Dent de Sabres sous la main, il lui aurait demandé de l'assomer, de le mettre sur son épaule et de discuter ensuite. mais il manquait de gros bras en ce moment, il faudrait passer par la méthode habituelle et ô combien fastidieuse du dialogue.

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Message par Invité Dim 20 Avr - 11:58

Le boomerang revenait vers lui pour une énième fois. Non, pas encore, il n'arrivait pas ce matin à être capable de diriger la lame de bois. Il soupira, mais garda un large sourire enfantin sur son visage. Bah, ce n'était pas grave, il allait recommencer. C'était vrai qu'il avait un poil dans la main, mais tout ce qui touchait ses boomerangs, il voulait bien recommencer autant de fois qu'il le pouvait. S'il y avait bien quelque chose qu'il aimait faire, c'était lancer son joujou, toute la journée si possible.

Et puis un bonhomme arriva, un genre de papy qui à manger de l'amidon et qui se tient droit comme un piquet, le salua. Bien qu'Angelo était tout de même assez âgé pour être père plus d'une fois, il agita sa main comme un gamin qui aurait vu le Père Noël et renvoya l'objet de bois, sans chercher à le contrôler, vu qu'il n'y arriverait pas s'il parlait, d'ailleurs le grand-père lui parla.

- Ouep, 13 104 jours sans compter les années bissextiles.

Il avait un large sourire. Son ton n'avait rien d'ironique ou de sarcasme, bien au contraire, c'était une manière où une autre pour dire qu'il y avait passé tous les jours de sa vie au moins, ou presque.

- Et on peut même doubler les jours, si on prend les deux.

Il attrapa le second boomerang et en couple avec le premier. Les deux objets furent lancé avec une force surprenante. Les boomerangs étaient comme les ailes des avions, la pression était au dessus et non au dessous, si bien que l'objet du dessus, ayant plus de force que l'autre, décrivit un plus large cercle. Angelo attrapa le premier, puis le second avant de se tourner vers son interlocuteur.

- Le prenez pas mal, mais, z'allez à un bal déguisé?

Pertinent, pas vraiment poli, un peu franc, mais Angelo n'était pas non plus des plus méfiants et puis il était des plus content et inconscient quand il jouait avec ses joujoux.

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Message par Invité Dim 20 Avr - 12:39

Magneto regarda le bras exercé de l'homme lancer les deux accent circonflexe en bois. Il pouvait les voir effectués des boucles et paraboles le tout dans une certaines farandole. Si Erik était un ingénieur, plus proche des calculs et des raisonnement terre à terre, il savait parfois apprécier le spectacle qui s'offrait à lui. Mais il ne le faisait jamais très longtemps, car Magneto était un homme pressé. Par le temps, et sa mission. L'homme en rouge et violet était un habitué des chiffres, il jonglait avec eux sans problèmes comme un enfant savait diférencier le carré du rond.

Erik voyait devant lui justement, un enfant, ou plutot, un homme qui avait refusé de grandir. Ou peut être cela cachait il autre chose encore? On ne pouvait jamais vraiment savoir avec un mutant, pas quand on avait pas une Callisto à ses cotés en tout cas. L'allusion aux années bissextiles. Encore un phénomène qui montrait bien la limite de l'entendement humain. Fallait il vraiment tout mettre dans des cases? Ce concept purement mathématique qui établissait que la Terre tourne autour du Soleil en 365,242.199 jours. Lui, pouvait sentir le changement des jours des temps, et il savait aussi que tout ces calendriers et ces normes qu'on imposait aux êtres, n'était qu'un moyen l'asservir l'espèce. Cela marchait avec les moutons, mais pas avec les loups comme lui.

- Un certain temps en effet, mais, qu'avez vous fait le reste des jours?

Erik faignait l'intérêt, en fait il se doutait que l'homme devait être une sorte de saltimbanque, qui aurait pu participer au mouvement hyppie et à Woodstock. Mais après tout, les idéaux passaient parfois bien des frontières, que celles ci soient physiques ou mentales. Il regardait les V revenir l'un après l'autre.

- Oui, il y a toujours deux faces des choses, deux poids qui ne peuvent se dissocier. En fait, il y aura toujours l'un pour s'effacer devant l'autre, sinon ils se percutent et aucun des deux n'en sort gagnant.

Il croisa ses bras et sourit amusé en entendant l'homme l'apostropher. Amusant, au moins il n'y avait aucun mépris ou condescendance, il ferait donc de même, pour le moment en tout cas. Après tout il ne semblait pas le reconnaitre.

- Le bal a commencé depuis bien longtemps...depuis par exemple le jour où tu as vu que tu pouvais prendre prise sur les objets avec ton esprit...

Il était passé du vouvoiement au tutoiment une fois qu'il lui avait montré qu'il avait remarqué sa nature de mutant. Après tout, pourquoi nier encore l'évidence, il ne pouvait pas se permettre de rester ici trop longtemps, il était toujours recherché et il se voulait discret.

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Message par Invité Dim 20 Avr - 13:43

- Un certain temps en effet, mais, qu'avez vous fait le reste des jours?

- J'ai couru après les kangourous.

Il afficha un large sourire. Oui, on pouvait dire qu'il était expert en lancer de boomerangs, il fallait bien dire qu'il s'entrainait depuis bien longtemps. Il pouvait lancer ses machins là où il voulait. Les aborigènes l'utilisaient pour la chasse au kangourous, et Angelo était devenu aussi fort qu'eux, voir un peu plus, à force d'entrainement, sans parler de sa vitesse accrue due à son pouvoir. Pour lui c'était un jeu, tout le temps, rien que le fait de calculer la vitesse, ou bien l'angle d'envoi pour toucher quelque chose de précis. Et puis quand il n'avait pas ses boomerangs, il chassait les kangourous au lasso, sur un cheval. Oui, il adorait ça et c'était bardé d'un grand sourire qu'il renvoya à nouveau les deux boomerangs.

- Oui, il y a toujours deux faces des choses, deux poids qui ne peuvent se dissocier. En fait, il y aura toujours l'un pour s'effacer devant l'autre, sinon ils se percutent et aucun des deux n'en sort gagnant.

Angelo se stoppa dans son action. Les boomerangs tournicotaient toujours mais l'homme plaça son regard sur le vieil homme. Il afficha un visage figé, la grimace de celui qui ne comprenait rien, la bouche ouverte, les sourcils froncés. Non, il n'avait rien compris à ce que ce papy déguisé en... en quoi d'ailleurs... Pendant ce temps, les boomerangs revenaient lentement vers lui.

- Le bal a commencé depuis bien longtemps...depuis par exemple le jour où tu as vu que tu pouvais prendre prise sur les objets avec ton esprit...

Comment il savait, Angelo n'en avait aucune idée, mais il le regarda tout pareillement, comme s'il était figé par ces premières paroles. Il ouvrit plus la bouche pour répondre, mais les boomerangs se chargèrent de lui donner une réponse et ils firent une rencontre du troisième type le fouettant au crane avant de tomber mollement par terre.

- Aiiiiiiiiieuuuuuuux...

Il se frotta énergiquement le crane et alla chercher ses boomerangs avant de revenir vers le bonhomme. Il n'avait plus son sourire, mais restait enjoué dans son regard.

- P't'êt' bien... Faudrait faire tomber les masques...

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Message par Invité Dim 20 Avr - 14:23

Erik se demandait si l'homme en face de lui avait atteint pleinement sa maturité intellectuelle, ou si il jouait un jeu étrange. Peut être que c'était encore pire et qu'il était vraiment comme il le montrait. Bénit soit le fou ne disait on pas? Les kangourous, l'Australie, les boomerang, oui ça prenait du sens. Pourquoi avait il quitté les terres australes pour venir ici, c'était une question, mais Erik n'était pas intéressé par la réponse. Ce qu'il voulait c'était savoir si cet homme
pourrait lui être utile.

Puis il remarqua qu'il ne comprenait absolument rien des métaphores qu'il lui exposait. Décidément il devrait faire au plus simple avec lui. Il regarda un moment le faciès défiguré par l'incompréhension et essaya d'expliquer en termes simples sa pensée. Quitte à prendre des images autant qu'elles soient le plus compréhensible possible.

- Le jour et la nuit, le bien et le mal, l'Australie ou l'Amérique. A chaque fois tu dois choisir un camp, a chaque fois, tu dois choisir selon ce qu'on te propose et en général tu ne peux avoir les deux. Et si un jour on t'empêchait de lancer tes boomerang parce que tu n'es pas humain, parce que tu peux les contrôler mentalement? Te laisserais tu faire, fuirais tu?


Erik ne voyait pas comment faire plus simple, même s'il n'aimait pas trop réduire les choses à ce point et les enlever de toute substance. Mais cela le ferais peut être réagir. Et puis après tout, il fallait bien savoir si cet homme était près à quitter son monde de rêve pour rejoindre la réalité. Intérieurement il en doutait toutefois. On ne prenait conscience des choses que quand on souffrait de l'oppression. Sa chère liberté, si on menaçait de la lui enlever, serait il prêt à se
battre pour elle?

Il regarda les deux boomerang revenir et heurter l'homme aux front. Peut être devait il lui montrer des images? Il secoua la tête mentalement, il ne devait pas se laisser aller à la suffisance maintenant. Il avait dépensé trop de temps, ou pas assez, pour se le permettre ici.

- Tomber les masques oui, mais porter les casques! Personne ne devrait se cacher de ce qu'il est, personne ne devrait craindre d'être enfermé pour ce qu'il fait. Chaque jour qui passe, nos frères mutants sont rejetés, persécutés, chassés. Et il arrivera la même chose ici.

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Message par Invité Dim 20 Avr - 15:03

La conversation tournait au sérieux, et ce n'était guère son sujet favori. Surtout à une heure aussi matinale, peut-être qu'Alfred, lui appréciait, quoi qu'il en doutait, mais pour Angelo, si tôt, il préférait largement faire joujou plutôt que de philosopher. Son cerveau n'était pas vide, mais fatigué, le matin, surtout sans un bon café, alors avec le grand-père, c'était pas vraiment un sujet qu'il voulait aborder, cependant, il n'était pas assez méchant pour le rembarrer, il garda son attention sur le vieil homme et s'occupa à lancer à nouveau un boomerang, sans pourtant y mettre beaucoup d'entrain, c'était plus un geste pensif et si habituel.

- Mais je suis humain... Juste, différent. J'ai jamais eu de problème avec les gens. Considérez-moi Freelance.

Bon, c'était pas vrai, parce qu'adolescent, il avait été exclu de son école, mais finalement, ce n'était pas plus mal et depuis, bien qu'il avait caché au mieux son pouvoir pour ne pas effrayer les autres, il n'avait jamais eu de plainte, de rejet ou autre. Il avait vaguement entendu parler des différences, des combats que certains menait, certains pour l'indépendance et la reconnaissance des mutants, les autres pour leurs éradications, mais pour Angelo, c'était tous des extrémistes, il était au milieu, mais n'était pas non plus très impliqué, alors il laissait le tout se faire, et lui fermer son clapet pour ne pas dire une ânerie.

- Je suis ni jour ni nuit, pourquoi je devrais en préférer un par rapport à l'autre?

D'un geste automatique il récupéra le boomerang qui revenait pour le relancer, calculateur. Le vieil homme arrivait dans le vif du sujet. Oui, c'était vrai ce qu'il disait. Il n'aimait pas se cacher et préférer vivre normalement sans besoin de surveiller les environs pour courir aussi vite qu'il le voulait. Il le regardait alors que l'objet tournoyait dans sa courbe.

- Vous semblez parler comme un connaisseur. Y'a du grabuge par là? Je débarque chez l'Oncle Sam...

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Message par Invité Dim 20 Avr - 15:28

Erik voyait bien que son interlocuteur semblait vouloir en finir au plus vite et qu'il le laisse retourner à ses boomerang. Mais il voyait aussi qu'il y avait là un angle à attaquer, celui de sa chère liberté. Et quoiqu'on puisse dire de Magneto, il avait toujours lutter pour la liberté des mutants. Il prit un pan de sa cape dans une main. Puis il leva sa main libre vers le haut faisant léviter un banc en fer, qu'il fit tourner sur lui même avant de le reposer.

- Tu es l'avenir, nous sommes amené à remplacer l'humain. Et sais tu ce que ça implique? La lutte pour la préservation de l'espèce! Les vieux réflexes des hommes vont ressurgir, la peur face à ce qu'il ne comprennent pas. Tu dis que tu es Freelance, que tu veux vivre libre, mais l'histoire a montré que la liberté, il fallait se battre pour l'obtenir. Regarde l'esclavage, regarde tout simplement n'importe quel page du journal.

Magneto, se disait que le mutant qui lui faisait fase n'avait pas dû beaucoup fréquenté les écoles et qu'il devait trouver son discours pompeux. Mais il ne pouvait pas parler des grandes valeurs sans pourtant évoquer l'histoire, c'était impossible car connaitre l'histoire c'était empêcher qu'elle ne recommence. plus de Shoah, plus de camps, plus de chaines.

- Imagine que l'Amérique est le bush, imagine que tu sois l'aborigène qui veut simplement vivre dans sa tradition et sa culture, imagine maintenant que les colonisateurs viennent et t'enlèvent tout cela. Tout ça parce que tu aura voulu simplement continuer de vivre comme tu le voulais. Et ce n'est pas un mal. Mais ce que je veux te montrer c'est que si tu fait fi du monde extérieur, le monde extérieur viendra tout de même à toi, que tu le veuilles ou non.


On ne pouvait vivre d'utopie que dans les livres, ou dans les salons d'intellectuels. Il fallait toujours que la réalité vienne agripper nos ailes pour les déchiqueté. La neutralité dans une guerre, n'entrainait que des victimes de plus. Il avait été le témoin de la seconde guerre, aussi ne parlait il pas sans savoir. Il vit la légère lueur qui brillait dans le regard du mutant.

- Tu sais, dans le pays qui se définit comme le pays des libertés individuelles, tu seras surpris. Ici même, il y a eu un projet de loi pour lister tout les mutants comme nous. Ce pays et ses dirigeants ont également créer un sérum pour nous ôter nos pouvoirs. Ils en ont même fait des armes pour contrer ce qui n'étaient pas d'accord, ceux qui étaient fier de ce qu'ils étaient. A toi de voir, si tu veux vivre en attendant qu'ils te privent de toute dignité, de toute liberté et ce, quand bien même tu ne désires pas participer à cette guerre pour nos droits.

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Message par Invité Dim 20 Avr - 16:44

Même s'il n'y paraissait pas, Angelo était attentif à ce que le vieil homme disait. Il le regarda même le regard étoilé quand il souleva le banc un peu plus loin, sur le sentier, comme un gosse qui voit un sapin de Noël.

- Waaaaaaaaaaaaaaaaaaooooooooooooooou! J'peux pas lever des machins aussi gros que ça! Fantastique! Bravo!

Le petit vieux était pas un mauvais en tout cas, s'il faisait léviter des gros objets, surtout que ce machin devait être bien lourd, car en fer, même à la main, il n'était pas sur qu'il pouvait le porter. La bonne humeur le reprenant de plus bel, tout comme son boomerang qui revenait vers lui. Il l'attrapa et le lança du plus fort qu'il put. L'objet prit une vitesse incroyable, merci à l'énergie cinétique et commença un immense arc de cercle qui passa par dessus la cime des arbres les plus proches.

Cependant, alors que son regard était fixé sur son jouet, il écoutait le vieil homme qui avait raison, c'était certain, mais trop... philosophe pour lui, trop... idéaliste, si c'était comme ça qu'on pouvait dire. Angelo préférait vivre au jour le jour. Pour le moment les gens normaux de le faisaient pas ch... enfin, ne l'embêtaient pas, alors il ne se posait pas la question. Cependant, ce que le papy lui dit lui glaça le dos. Des armes contre les mutants? Un listage? Quoi, les Hommes les prenaient pour des bêtes ou quoi? Un sérum? Et s'il perdait son pouvoir?

Après réflexion, on craint ce que l'on ne connait pas, et il était vrai que si les places étaient échangées et que si Angelo était un gars normal et qu'il voyait un mutant, peut-être bien qu'il aurait peur. Et puis, même s'il appréciait grandement sa rapidité accrue, s'il ne l'avait plus, ce n'était pas bien grave. Mais Angelo n'avait là qu'une partie de ce que le monde pensait. Celle d'un mutant, fallait connaître l'autre avant, c'était à dire celle des hommes, normaux, sans pouvoir, pas mutant quoi.


- Ouai, peut-être, mais pour l'instant ils ne m'ont rien fait, j'ai pas à leur taper dessus. Mais je méditerais à ce que vous aurez dit... Le matin, c'est pas mon heure de philosophie... Beaucoup trop tôt...

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Message par Invité Dim 20 Avr - 17:03

Erik avait bougé ce banc comme s'il avait déplacé une boite de conserve. Sans le moindre effort. Vous pensez bien, quand on peut démonter un pont et le déplacer, les limites se mesurent à une autre échelle. Il ne le faisait pas vraiment pour l'esbrouffe, sinon il aurait fait plus impressionant. Un moment, l'idée de se servir du banc pour venir encercler le jeune mutant lui vint à l'esprit. Il aurait pu le faire. Mais, dans cette guerre qu'ils allaient mener, il fallait de la volonté, de l'implication. Et ça, il ne l'obtiendrait jamais ainsi. Pas sans un bon télépathe tout du moins. Encore une des choses qui lui manquaient. Il le rajouta à sa liste de chose à avoir. Une liste bien longue, mais dont il s'acquittait au fur et à mesure.

Il regarda le mutant lancer de nouveau son boomerang, il pouvait toutefois capté dans son regard une réelle interrogation sur ce qu'il venait de lui dire. C'était tout ce qu'il demandait après tout. S'il avait réussit à l'atteindre, c'était suffisant. Pour le moment en tout cas. Il voyait que cela ne suffirait pas à le convaincre de venir le rejoindre, et il commenca a se demander si tout cela n'avait pas été une immense perte de temps. Seul l'avenir le lui dirait.

Laissant l'homme a ses interrogations, il se décida à quitter les lieux. Central Park, lieu étrange, où il croisait souvent des mutants. Ils venaient ici pour se cacher et user librement de leur dons. Fallait il vraiment un espace si réduit pour leur suffire, fallait il qu'ils vivent dans une sorte de réserve en pleine ville? A quand le jour où ils pourraient sortir de cette prison verte?

- Et bien prend le temps de réfléchir quand tu auras pris un bon café, mais fait attention, le réveil sera peut être brutal...

Il lui fit un petit signe de la main et repartit par où il était arrivé. Une dernière fois tout de même, résonna la voix du vieil homme.

- Si tu changes d'avis, je suis celui que l'on nomme Magneto, et nous serons ravi de te compter parmis nos frères.


Il n'en dit pas plus, n'attendant pas de réponse en retour, ils s'étaient déjà tout dit et il disparu bel et bien cette fois ci.

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Message par Invité Lun 21 Avr - 11:21

Angelo n'était pas vraiment un gars qui réfléchissait. Le bon, le mal, tout ça, ça lui passait par les trous de nez et son cerveau n'arrivait jamais à faire le choix. Le bon aussi avait sa part de noirceur, le mal avait quelque chose de sympathique aussi, alors pour faire plaisir au deux, il était au milieu, voilà, c'était ça qu'il devait se dire.

Oui, il avait bien besoin d'un grand café. Le matin, il avait son esprit embrouillé, tout fadouille et il ne pensait pas bien, mais il ne perdait en rien sa bonne humeur. Il se demandait bien ce qu'Alfred pensait de tout ça. Bah surement que lui voulait casser de l'humain, bah, tant qu'il sortait pas trop souvent, il s'en fichait, c'était même de temps à autres marrant. Quoi que il fallait bien dire qu'au lieu d'un boomerang en bois, la nuit, quand il n'était pas lui-même, c'était plutôt les boomerang qui pouvait blesser, en métal de temps en temps.

Magneto, il lui semblait avoir déjà entendu ce nom, mais sur le coup il n'était pas sur. Un truc avec un barrage, non? Bof, il ne savait plus, c'était pas son affaire, mais oui, il s'en rappellerait. Bah, pendant encore pas mal de temps Angelo ne fit que se concentrer, du moins essayer de contrôler son boomerang, mais voilà, ce que le vieil homme lui avait dit restait dans son esprit et il n'arrivait pas à attraper l'objet. Dans un dernier soupir, un sourire aux lèvres, il ramassa ses grands V et s'en retourna dans son hôtel sordide où il vivait pour le moment.


[THE END]

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