Je suis caché (Jean + libre)

[Ex Scott Summers]

Enfin seul ! Il y avait beaucoup de passage dans l'Institut. D'habtidue, Scott le traversait en une dizaine de minutes durant lesquelles il prenait même le temps de bavarder avec quelques élèves ou autres professeurs mais maintenant, il était sans cesse arrêté et il avait l'impression que les membres de la G-Force se croyaient déjà chez eux. Charles avait recommandé à ses professeurs de canaliser les élèves et leur esprit de compétition incéssant mais Scott devait se rendre à l'évidence : il se sentait chez lui à l'école et il n'aimait pas trop voir tant de nouvelles têtes à chaque détour d'un couloir.

Ce jour-là, il avait préféré donner de sa personne le matin. Il s'était levé vers 6h et avait aidé à l'abbatemments de deux ou trois cloisons avant de mettre à la tâche suivante : ramasser les décombres qui jonchaient le sol. Bien sur, le travail aurait été plus rapide si certains élèves n'avaient pas fait des zones de travaux leur terrain de jeux. Ils s'amusaient à comparer l'étendue et la maîtrise de leur pouvoir et Scott avait même failli recevoir le lustre sur lui quand l'un des élèves s'était téléporté au-dessus et l'avait fait tomber. A midi, Scott s'était tout de même rendu au self mais n'y avait pas vu Jean. Il marmonna tout seul... Ils se croisaient rarement. Encore heureux qu'ils aient partagés la même chambre ou ils ne se seraient plus vus avec tout ça.

Il avait donc grignoté et s'était réfugié ici, dans une salle de cours. La pièce était standard et comportait un tableau ainsi qu'une vingtaine de places prévues pour les élèves. Scott prit une craie et se plaisa à faire quelques gribouillages pour passer le temps. Il s'imagina le nouveau plan de l'école mais frotta bien vite son croquis, se rendant compte qu'il était assez peu doué pour le dessin. De ce fait, il fouilla le sac avec quelques-unes de ses affaires qu'il avait pris et en sortit un livre qu'il ouvrit. Il alla s'assoir au fond de la pièce et commença sa lecture...

[Jean Grey]

Jean ne s'était, elle, pas levée à six heures, étant donné qu'elle s'était couchée tard la veille... Mais elle avait eu pas mal de boulot depuis son lever. L'un des élèves avait eu la merveilleuse idée de "montrer ce qu'il savait faire" à ses amis, en plein milieu des travaux, comme si ça ne suffisait pas... Résultat, elle avait du arrêter net ce qu'elle était en train de faire à savoir une soudure, pour se précipiter à l'aide des quatre enfants qui s'étaient retrouvés au milieu d'un cercle de flamme. Vraiment brillant, comme idée. En tant que médecin, elle se faisait arrêter dans chaque couloir par les gens, parfois pour rien... Jean avait beau savoir que la G-Force serait d'une aide précieuse, il restait le fait que leur arrivée avait plongé l'Institut dans un beau bazar.

Pour couronner le tout, elle n'avait aperçut ni Scott, ni Ororo, ni même Logan de toute la journée. A croire qu'ils travaillaient ensemble et elle de l'autre côté. Pourtant, se soutenir les uns les autres aurait été utile... sans compter qu'elle n'appréciait pas trop Emma Frost. Elle avait ensuite espérer retrouver les autres, surtout Scott, pour le déjeuner. Mais les quatre jeunes de ce matin souffraient de brûlures difficiles à soigner et elle n'avait même pas eu le temps de manger. Dure, la vie.

Elle s'empara d'un sandwich en passant rapidement dans la cuisine et s'esquiva vite fait avant qu'on ne l'interpelle à nouveau. Rasant les murs, elle traversa l'Institut à la recherche de son compagnon... pour finalement le trouver dans une salle vide. Elle poussa doucement la porte et entra dans la pièce.

Salut, l'interpella-t-elle. Ça fait bien vingt minutes que je te cherche, ajouta-t-elle en allant s'asseoir sur la table (hou la vilaine) en face de Scott. Tu vas bien ?

[Ex Scott Summers]

Chapitre 7. De longues descriptions comme "Le vent soufflait tellement fort que Pete avait l'impression que Nora allait s'envoler. Seules furent victimes de la bourrasque froide les mèches de ses cheveux qu'elle n'avait pas noué de son fidèle ruban rouge. Ce ruban dont les bords avaient été cousus ...."

Scott se redressa pour lancer un petit coup d'oeil vers l'extérieur. Il y avait quelques élèves qui jouaient et il n'aperçut pas de bagarre alors il reprit sa place iniciale en se demandant si Pete comptait rester longtemps à regarder Nora se débattre avec elle-même avant de lui donner un coup de main. Il leva alors les yeux vers la porte qui s'ouvrait lentement. Il songea que ce ne pouvait pas être un élève car ils seraient surement rentrés en faisant plus de bruits... Et puis il y avait peu de jeunes qui venaient en dehors des heures de cours.

Un sourire vint faire briller le visage de Scott quand il constata qu'il s'agissait de Jean. Elle le salua et il répondit d'une voix calme par le même "Salut" avant qu'elle ne vienne s'assoir sur la table face à lui. Il esquissa un sourire en coin en penchant légèrement la tête sur le côté quand elle lui demanda s'il allait bien. Il hocha de la tête avant de lui dire :

"Oui oui. Je me suis réfugié ici pour échapper un peu aux travaux... et aussi aux élèves et aux nouveaux arrivants, j'avoue."

[Jean Grey]

Jean sourit en secouant la tête. Elle ressentait un peu la même chose, tout en ayant conscience que c'était une chance formidable de les avoir, elle était un peu fatigué de tous ces gens. Le calme ne revenait que la nuit, et encore. La nuit dernière avait été calme, mais celle d'avant avait été un peu agitée à cause de quelques insomniaques qui s'étaient mis à jouer au baby-foot après minuit. Oh, joie, oh bonheur.

M'en parle pas, renchérit-elle. J'ai à peine eu le temps de manger, protesta la mutante rousse en brandissant son sandwich. A croire qu'ils le font exprès.

Elle tira la chaise à côté de la table et s'y installa un peu plus confortablement, goûtant le calme de la pièce. On entendait toujours les rumeurs des élèves jouant dehors... et des cloisons qui s'abattaient. Rien de mieux que des travaux pour se rendre compte combien on appréciait le calme qui régnait auparavant.
Jean jeta un regard désolé à son sandwich. Finalement, elle n'avait plus faim. Elle se retourna vers Scott et jeta un coup d'œil à la couverture de son livre.

Ils en sont toujours au même point là-dedans ?

Il lui avait brièvement raconté de quoi il retournait... enfin, suffisamment pour qu'elle se replonge dans son propre livre.
Jean regarda distraitement par la fenêtre, contemplant silencieusement les nuages qui s'avançaient à une vitesse folle quoi que relativement normale étant donné le vent qui soufflait à l'extérieur. Parfois l'Institut lui semblait complètement isolé du reste du monde...

[Ex Scott Summers]

Scott ne ferma pas son livre mais son regard demeura posé sur Jean qu'il trouvait toujours aussi belle. Visiblement, elle était du même avis que lui et quand elle présenta son sandwich pour confirmer ses propos, Scott laissa passer un petit rire amusé. Il serra les doigts autour de son livre sans y prêter plus d'attention. Elle quitta la table pour aller s'assoir sur la chaise qui se trouvait juste à côté et il n'ajouta rien. Si cette scène s'était déroulée il y a deux mois, ils auraient surement entendu les bruits du parc et quelques voix plus hautes des élèves s'y trouvant. Maintenant, ils ne profitaient que du changement de l'institut. Il la vit regarder son pain et il s'attendait à la voir croquer dedans à pleines dents mais il n'en fut rien. Elle l'abandonna pour lui demander s'ils en étaient toujours au même point. Il écarquilla d'abord les yeux puis se rendit compte qu'elle regardait vers le livre qu'il avait entre les mains. Il acquiesça puis précisa :

"Il n'a toujours pas osé lui dire ce qu'il ressent pour elle. J'attends le passage où elle meurt avec impatience. C'est là que le bouquin va vraiment commencer."

Il ferma le livre dans un petit bruit étouffé par les pages et se redressa. Il posa le livre sur l'une des tables avant de se diriger vers Jean qui regardait dorénavant dehors. Il suivit son regard et ne vit rien de plus qu'avant. Jean paraissait songeuse et il songea qu'il ne lui avait même pas demandé comment elle allait de son côté. Il savait que les télékinésites étaient très demandés et qu'elle venait être appelée de partout. Il chercha à lui signfier sa présence sans l'interrompre dans ses pensées alors il passa le bras autour de ses épaules et avança doucement son visage vers celui de Jean pour lui chuchoter à l'oreille :

"Quelque chose te tracasse ?"

[Jean Grey]

Jean se retourna en sentant la pression de Scott sur son épaule. Elle détourna la tête en lui faisant face et appuya son front (à elle) contre le sien (celui de Scott). Elle eut un sourire apaisé.

Non, tout va bien. Je me dis simplement, vivement que tout ça soit fini...

Tout ça quoi ? Et tout cela aurait-il vraiment une fin un jour ? Il lui semblait au contraire que les choses ne faisaient que s'aggraver. Mais il restait le fait que les travaux, eux, seraient finis un jour, et Jean avait hâte que ce jour arrive. Comme pour confirmer ses pensées, un grand bruit retentit à l'extérieur. Du genre, bruit de poutres qui s'effondrent. Elle grimaça. Du bruit, toujours du bruit. Encore du bruit, de la poussière et des mutants inconnus. Jean sourit et ajouta :

Ça faisait longtemps, tiens.

Elle se redressa et passa ses bras autour du cou de Scott. Çà faisait longtemps aussi qu'ils n'avaient pu se voir en tête-à-tête : le matin ils se levaient à des heures différentes et le soir, tout le monde était tellement crevé que la seule chose faisable était dormir. Quant à la journée, il fallait s'occuper des travaux, continuer d'assurer les cours pour les élèves, faire connaissance avec tous les nouveaux en résistant à l'envie d'aller se coucher... bref, rien qu'un peu de temps n'arrangerait. Mais en attendant, les journées passaient beaucoup trop lentement. Elle ressentit l'envie brusque de partir se promener, s'éloigner un peu, changer d'air avec Scott. Tout en sachant que s'ils mettaient cette idée à exécution, ils se feraient probablement décapiter par tous les autres... une pause, ça va, mais ils ne pouvaient pas se permettre de laisser tout le monde en plan.

[Ex Scott Summers]

Scott espérait que ce petit geste pourrait mettre Jean à l'aise et briser cette petite distance qui s'installait entre eux. Non pas qu'ils s'étaient disputés mais il est vrai que Scott voyait à la limite plus Logan que Jean... Cette pensée lui arracha une petite grimace parce que la comparaison n'était pas vraiment adécuate. Bref, elle avança la tête jusqu'à ce que leurs fronts se touchent et il lut un sourire calme sur son visage. Il le copia alors qu'elle disait qu'elle souhaitait que tout ça soit fini. Scott n'envisageait pas vraiment une vie en dehors de l'institut même s'il saurait sûrement vivre comme n'importe qui -ou presque- et il songea presque qu'immédiatemment que sa compagne voulait parler de ce remue-ménage qui énervait un peu tout le monde. D'ailleurs les membres de la G-Force s'étaient joint aux travaux, on ne pouvait pas dire qu'ils s'invitaient passivement mais Scott était encore un soupson méfiant à leur égard. Il avait seulement croisé Emma à laquelle il n'avait pas eu l'occasion de parler mais il espérait que ça se ferait bientôt. Inconsciemment, cette fusion était comme l'arrivée de Wolverine dans les X-men et Scott se dit qu'il avait peut-être peur qu'on vienne empiéter sur son territoire. C'était puérile comme réaction alors il savait qu'il n'en parlerait ni au Professeur, ni à Jean et son attitude ne refleterait pas cette petite idée...

Bref, il chercha les mots justes pour peut-être la rassurer ou juste lui répondre mais il ne sut quoi répondre alors il se contenta de dire qu'il comprenait. Il vint mettre les mains contre la taille de la jeune femme quand un lourd bruit résonna. Scott se redressa et regarda immédiatemment vers dehors mais il ne vit rien. C'était peut-être de l'autre côté du parc. Il lâcha un léger soupir et songea qu'ils devraient peut-être aller voir s'il n'y avait pas de problème. Mais comme si on lisait dans ses pensées, Scott entendit par la fenêtre ouverte un homme crier que tout allait bien et que ce n'était que matériel. Le calucul était vite fait... ça ferait un jour de plus rien que pour réparer ça. Jean fit remarquer que ça faisait longtemps et Scott approuva avant que Jean ne vienne passer les bras autour de son cou. Il lui sourit et glissa son visage dans le cou de la jeune femme où il déposa un baiser simple. Ensuite il se surprit à la regarder de nouveau et lui dit qu'ils devraient s'éclipser une journée pour être tranquilles à deux. il ajouta que l'agitation le rendait un peu nerveux et qu'il avait l'impression de déteindre sur Wolverine par moments...

[Jean Grey]

Jean détourna son regard de l'extérieur pour le reporter sur Scott. Elle avait une expression à la limite de la surprise. Il avait exprimé tout haut ce qu'elle pensait... C'est beau la télépathie. Elle eut un sourire amusé et lui répondit qu'elle songeait également à s'éclipser... Mais avec une nuance de regret dans la voix, elle ajouta qu'elle ne pensait pas que les autres le prendraient très bien si eux restaient à travailler. Elle remit en place une des mèches de Scott qui squattait devant ses lunettes et ajouta :

Il faudrait suggérer à tout le monde une journée de pause.

Peut-être que l'un des adultes accepterait d'emmener les élèves pic-niquer dans le parc, ou en tout cas de les occuper une journée. On ne pouvait pas décemment les laisser seuls à l'Institut vu les dégâts qu'ils causaient déjà même entourés d'adultes plus ou moins responsables. Vu l'état de tout le monde, cela semblait indispensable. Elle sourit à nouveau à Scott et se blottit contre lui en rajoutant qu'il devrait faire plus de pauses, et peut-être se coucher plus tôt... Ce qui était également valable pour elle. La fatigue et l'agitation nuisaient à la concentration de tous les mutants qui usaient de leurs pouvoirs sur le chantier, et elle avait peur qu'un accident n'arrive. Elle avait entendu un élève raconter que l'un des X-men avait failli se prendre le lustre sur la tête. Agréable, non ? Elle n'osait même pas songer à ce qui se passerait s'il y avait un problème du genre attaque comme ce qu'il s'était déjà passé. Certes, ils étaient beaucoup plus nombreux et ainsi plus puissants, mais pas très organisés. Voire pas du tout.
Elle demanda ensuite à Scott ce qu'il imaginait comme escapade... Une balade à moto peut-être ? Avant de se demander intérieurement si en fait, Logan n'avait pas mis hors d'usage ladite moto depuis son retour. On ne savait jamais. Surtout que Logan n'était pas vraiment du genre délicat, plutôt "ça passe ou ça casse". D'où les nombreuses tensions notamment entre Scott et lui...Mais elle le chassa de son esprit pour se reconcentrer sur l'instant présent. Et sur Scott.

[Ex Scott Summers]

• Scott fut ravi lorsqu'il apprit que Jean et lui étaient sur la même longueur d'ondes. C'était presque comme si plus rien ne s'opposait au fait qu'ils s'en aillent tranquillement mais Scott et Jean n'étaient pas... plus... bref ils ne se le permettraient surement pas ! Jean ajouta alors que les autres le prendraient surement mal. Scott acquiesça et songea une nouvelle fois qu'il souhaitait que les travaux se terminent vite pour que la vie reprenne son cours normal ! Quoique dans le cours normal des choses il y avait le regard biais des personnes qui n'approuvaient pas la présence des mutants -pour ne pas dire leur existence- et les attaques de la Confrérie ou de mutants isolés qui cherchaient à défendre "la race"... En réalité, Scott se disait que nombre des membres de la Confrérie étaient des jeunes mutants un peu paumés que Erik embobinait avec de belles paroles et des promesses auquel il croyait tellement qu'il propageait sa foi. Oui, Magnéto croyait dur comme fer en sa solution miracle (tuer tous les humains et garder les mutants)... Dommage !
  
  Scott ne s'était pas rendu compte qu'il était perdu dans ses pensées, fronçant les sourcils. C'est Jean remettant l'une de ses mèches de cheveuc en place qui le fit sursauter. Elle dit qu'il faudrait suggerer à tous de prendre une journée de repos. C'est vrai que les conditions pour reprendre les travaux n'en seraient que meilleures. Après tout, ils étaient tous en train de se marcher les uns sur les autres et un peu de repos les aideraient surement à décompresser un peu. Et puis peut-être que parler à ces nouveaux mutants hors du contexte "boulot dodo boulot dodo" permettraient de former les futurs liens. Après tout ils allaient devoir se battre ensemble alors il était nécéssaire qu'ils apprennent à se connaître, non ?
  
  Jean demanda à Cyclope ce qu'il imaginait comme escapade. Scott n'était pas bien difficile même si certains paysages lui plaisaient davantage que d'autres. Ce qui comptait était d'être en présence de Jean et dans ces cas-là, le lieu importait peu... Il haussa des épaules et lui dit qu'elle avait le choix. Puis de nouveaux bruits, plus près de la porte cette fois. Scott souhaita intérieurement que personne ne vienne leur gâcher leurs cinq petites minutes à eux...

[Jean Grey]

Jean ferma les yeux et essaya d'écouter plus attentivement les bruits pour déterminer si on venait vers eux, si on les cherchait ou quoi que ce soit d'autre. Tout en espérant très fort que qui qu'elle soit, la personne n'allait pas rentrer. Elle se pencha vers et murmura :

Tu crois qu'on nous cherche ?

Elle ne le pensait pas vraiment. Non pas qu'ils soient inutiles - car toute contribution était la bienvenue- mais les mutants étaient maintenant nombreux à l'Institut et nombre pouvaient faire ce pour quoi on aurait eu besoin d'eux. Cependant, quelqu'un pouvait très bien les voir en regardant par la vitre, ou entendre des voix et venir voir, ce qui aurait mis fin à leurs instants de calme.
Quoi qu'il en soit, les bruits de pas s'éloignèrent et Jean constata avec soulagement que personne n'était venu pour déranger la pause. Elle songea qu'elle allait dès ce soir parler à Emma Frost et au professeur de l'idée d'une journée de pause et en fit part à Scott.

Elle partit ensuite dans des réflexions internes sur le nouvel aspect de l'Institut.Il y avait presque autant d'adultes que d'élèves au final, et la présence du parc se révélait finalement bien pratique. Elle se dit également qu'elle aurait aimé connaître mieux tous ceux qui peuplaient désormais l'Institut, ce qui serait plus utile dans le combat. Sérieusement, qui pourrait batir une équipe dans même connaître ceux qui la composaient ?

Qu'est-ce que tu pense de ... la G-Force ? demanda-t-elle machinalement.

[Ex Scott Summers]

• Scott vit que Jean venait de clore les paupières et il demeura silencieux. Elle se pencha alors vers lui et lui demanda si, d’après lui, ils étaient cherchés. Il rit doucement avant de se séparer doucement de Jean. Il écarta les bras de son corps en haussant des épaules et lança un nouveau coup d’œil vers l’extérieur. Tout le monde était parti, pratiquement. Il répondit alors à Jean avec un sourire malicieux aux lèvres que s’ils disparaissaient, l’institut mettrait sûrement beaucoup de temps à s’en rendre compte. Il précisa que ce n’était pas qu’ils étaient insignifiants désormais –du moins il l’espérait, quand même ! – mais il régnait un tel désordre qu’une personne de plus ou de moins… Ce ne serait sûrement pas la première chose qu’on verrait au petit matin. Il annonça, maintenant amusé par l’événement :
  
  « Tu te rends compte que j’ai failli recevoir un lustre quand même ? Je n’aurais pas pensé ça il y a quelques mois… »
  
  Elle lui suggéra alors de s’entretenir avec Emma Frost et le professeur pour convenir de cette petite journée de pause qui serait sûrement bien accueillie par tous. Scott approuva presque immédiatement et lui dit qu’il était tout de même curieux de rencontrer cette mutante. Il avait eu quelques échos d’étudiants mais les prenait avec méfiance parce qu’il préférait se faire sa propre opinion en rencontrant un jour cette femme et de parler avec elle… de choses et d’autres.
  
  Justement, Jean lui demanda ce qu’il pensait de la G-Force. Elle sembla hésiter à poser sa question et Scott alla s’appuyer contre le bureau en se frottant doucement les mains l’une contre l’autre. Est-ce qu’il devait dire exactement tout ce qu’il pensait ? Bon, il n’allait pas faire son Wolverine et puis un petit doute qu’elle jette un coup d’œil en lui pour voir s’il disait la vérité lui traversa l’esprit. Il hésita également et lâcha finalement un bref soupir avant de lui répondre :
  
  « Je suppose que s’ils nous aident à contrer les plans de Magnéto pour tuer ou blesser des humains et des innocents, ils sont les bienvenus. »
  
  Il haussa de nouveau des épaules quand il entendit des chahuts qui venaient du couloir. Il se dirigea vers la porte et vit cinq jeunes identiques. Il demanda à l’élève s’il allait bien et ce dernier récupéra les quatre copies de lui-même en acquiesçant et précisant qu’il avait eu peur d’une poutre qui était tombée. Scott se tourna vers Jean et laissa la porte entrouverte avant de revenir vers elle. Il lui dit d’une voix moins forte :
  
  « J’avoue que je n’aime pas trop tout ce changement et je me dis qu’on est beaucoup moins préparés à un problème avec la confrérie tant qu’ils ne sont ni complètement installés ni qu’on ne s’est pas entraînés avec eux. Et toi, quel est ton avis ? »

[Jean Grey]

Jean éclata de rire devant l'air mi-amusé mi-désespéré de Scott. Donc, la rumeur concernant le lustre était vrai. Tout de suite, elle se reprit. Non, Jean, que ton chéri manque de se faire écraser n'est pas drôle. Oui, mais il est en vie alors... Stop. La G-Force ? Qu'est-ce qu'elle pense de la G-Force ? Epineuse question ... D'un côté, il y a le fait qu'avec la G-Force, ils sont beaucoup plus armés contre Magnéto et que leurs vies semblent être moins en danger. De l'autre, il y a le fait que pour l'instant, l'alliance a causé plus de dégâts qu'autre chose. Et puis il y a Emma... Grrrrrrrr... On se calme. Elle répondit donc en faisant un mix de ses pensées :

Leur présence, c'est bien, si ça nous permet de combattre Magnéto.... Puis, ce qu'elle ressentait vraiment. Mais pour le reste, c'est encore trop chamboulé pour que je puisse dire que je les apprécie vraiment.

Elle se pencha en avant. Bien qu'ils soient seuls dans la salle, on ne sait jamais qui vous écoute dans un Institut rempli de mutants aux capacités extraordinaires.

En fait, pour l'instant, j'ai un peu du mal à communiquer avec les quelques-uns à qui j'ai parlé. Ils sont assez ... spéciaux ? Elle hésita sur le mot.

Spécial, c'est cela qu'on disait des mutants quand on ne voulait pas dire anormal ou dangereux. Elle employait les mêmes mots que les gens qui étaient si pénibles... En même temps, il fallait reconnaître que le mélange X-men / G-Force n'était pas facile.
Mais trêve de bavardages, ils n'allaient pas gâcher leurs instant tranquillou à parler de ces empêcheurs de tourner en rond. Non mais. Elle se re-pencha en avant et embrassa Scott.

[Ex Scott Summers]

• Lors de l'aveu de Scott à l'épisode du lustre, Jean se mit à rire et Scott afficha de ce fait un sourire en demi-teinte. Après tout il ne l'avait pas reçu -Scott aurait surement eu plus de bobos que le lustre! - et il était en un seul morceau alors il n'allait pas faire l'enfant et bouder le reste de la journée. Puis elle lui demanda ce qu'il pensait de la G-Force. Il répondit de la façon la plus neutre qu'il put même si l'envie d'ajouter quelques notes moins fades le démangeait. Il ne les connaissait pas alors il ne fallait pas les juger. Et puis c'était des alliés et choisis qui plus est par le professeur Xavier ! Pourquoi s'inquieter ? Il laissa échapper un petit soupir et porta son attention sur Jean à qui il demanda quel était son avis sur ce sujet-ci. Visiblement, elle aussi les considérait les membres de la G-Force surtout en la qualité d'alliés contre Magnéto. ça rassura quelque peu Scott qui ne la quitta pas du regard. Elle se pencha et il fit de même, comme si la conversation tournait sur le ton de la confience. Elle lui avoua qu'elle les trouvait spéciaux.
  
  Qu'est-ce qu'elle entendait par là ? Il se demanda alors comment lui-même réagirait s'ils avaient été "obligés" de s'installer ailleurs ? Peut-être que les X-men faisaient preuve de trop de méfiance... Comme le timbre de sa voix laissait entendre à Scott que Jean attendait peut-être une réponse, il se racla la gorge et termina par trouver une petite parade -quoique c'était vrai après tout!! - :
  
  "Je ne peux pas te dire, je n'ai pas eu l'occasion de parler avec eux."
  
  Il baissa légèrement la tête et Jean vint alors poser ses lèvres contre celles de Scott. Il prolongea le baiser en entourant la taille de celle qu'il aimait de ses bras. Aussi bête celà eut-il pu paraître, il eut l'impression qu'ils venaient de se retrouver. Depuis quelques temps, ils n'avaient été qu'un courant d'air l'un pour l'autre et Scott n'avait pas su comment se retrouver avec Jean. C'était fait. Lorsque leurs visages se séparèrent, il la regarda silencieusement et approcha ses lèvres de l'oreille de Jean pour lui chuchoter qu'il l'aimait. Ne relachant pas l'emprise que ses bras avaient sur elle, il vint déposer un baiser dans le cou de la jeune femme et la relâcha.

[Jean Grey]

Jean n’avait pas pu s’empêcher de remarquer que comme à son habitude, son amoureux faisait preuve de prudence et de sagesse. Elle résolut intérieurement d’en faire ainsi à son tour. Peut-être que la situation s’apaiserait d’elle-même.

Jean ferma les yeux, subjuguée par l’instant. Elle regrettait profondément que ces moments d’intimité ne puissent se faire plus courants. Parfois, le calme relatif de l’Institut lui manquait et il lui arrivait de haïr Magnéto pour tout ce qu’il faisait subir : à eux, aux humains « normaux » et à tant d’autres innocents *minute émouvante*. Elle rouvrit les yeux et fixa Scott. Elle se rendait compte qu’aussi étrange que cela puisse paraître, il lui manquait. Elle inclina légèrement la tête sur le côté et répondit doucement, d’une voix calme et sereine :

Je t’aime aussi. Tu m’as manqué ces jours-ci, ajouta-t-elle.

La mutante soupira. Elle avait vraiment hâte que tous ces travaux soient finis. Magnéto rigolerait sans doute beaucoup s’il avait pu voir le désordre dans lequel était plongé l’Institut ces temps-ci. Mais ça n’était rien à côtés de la distance qui menaçait de s’installer. Elle avait attendu trop longtemps pour être avec Scott (ce qui était parfois source de moqueries ; allez savoir pourquoi) pour se laisser « vaincre » par des travaux. Mue d’une soudaine inspiration, elle proposa directement :

Et si on partait se balader maintenant ?

De toute façon, comme il l’avait souligné, personne ne s’en apercevrait à part peut-être le professeur Xavier, et encore. En outre, ils n’étaient plus si indispensables maintenant et la mutante avait envie de pouvoir profiter de Scott (sans mauvaises intentions) sans avoir à craindre que quelqu’un n’entre et ne fiche leur tête-à-tête en l’air. Et ils pourraient toujours revenir plus tard dans la soirée discrètement, sans se faire engueuler par tout le monde. Jean estimait qu’ils n’avaient pas à agir comme des adolescents fugueurs : même les adultes ont besoin d’une échappée de temps en temps.

[Désolée pour ce post très nul]

[Ex Scott Summers]

• HJ: J'adore ta "minute émouvante"
  
  
  Scott sourit quand elle lui répondit et il passa la main contre la joue de la jeune femme qui se trouvait en face de lui. Il ne répondit rien même si son regard masqué derrière le quart des verres lui disait qu'elle lui avait aussi manqué ces derniers temps...
  
  Il s'écarta légèrement d'elle quand un courant d'air vint envahir la pièce et entrouvrir la porte dans un grincement assez désagréable. Il allait claquer la porte quand la voix de Jean lui arriva. Elle lui demanda sans détours inutiles s'ils s'en allaient se balader, là, maintenant ? La première idée qu'il eut fut qu'ils ressemblaient à deux ado qui allaient faire le mur pour une petite virée nocturne. Bon là ce n'était pas vraiment la nuit et peut-être même qu'en prenant un air naturel et plein d'assurance, personne n'oserait leur demander comment ça se faisait qu'ils sortaient. Il alla chercher son bouquin qu'il glissa dans l'un des tiroirs du bureau et demanda à Jean qu'elle l'attende quelques minutes.
  
  Il atteignit leur chambre sans trop de mal mais eut plus de difficulté pour mettre la main sur ses clefs de moto. Quand l'image de Logan dessus, les cheveux au vent, lui vint en tête. Il marqua un petit soupir et songea qu'ils pourraient se rabattre sur l'une des quelques voitures qui tronaient au garage. Il attrappa sa veste et rejoignit Jean. Sur le chemin, il entraperçut -comme d'habitude presque- des mutants dont ils ne connaissaient pas l'identité. C'était agaçant de se dire que n'importe lequel d'entre eux pouvait être un mutant de la confrérie ou simplement un curieux malintentionné. Il poussa un petit grognemment suivi d'un marmonnement digne de Logan et il retrouva Jean où il l'avait laissée.
  
  Il lui sourit et lui fit signe de le suivre.
  HJ: Je me permets, si ça ne te va pas, ne prends pas en compte la suite que j'enleverai.
  
  Hop hop... Air assuré et décontracté, les élèves regardèrent le couple passer sans les interroger et même si ça avait été le cas, Scott et Jean auraient pu dire qu'ils faisaient un aller-retour. hey ce n'était pas totalement faux !
  
  Il lui sourit et ils montèrent avant de se rendre en ville. Scott, qui s'était mis au volant, demanda à Jean si elle préférait le centre ville ou le parc.
  
  
  
  HJ: Mais non, il est très bien ce post. Désolé du délai!!

[Jean Grey]

HJ : pas grave, je t'attend tranquillement

Jean attendit en silence que Scott revienne, et en profita pour éteindre son portable. En cas de gros problème, le professeur Xavier pourrait la joindre mentalement. Et de toute façon, Scott devait, lui, avoir son portable. On pourrait donc les joindre en cas d'urgence... mais d'urgence seulement. La mutante rousse avait moyennement envie de devoir rentrer ventre à terre pour s'entendre demander "où sont les tuiles pour la deuxième partie du toit ?".

Quand Scott se montra assorti de sa veste et de -oh, des clés de voiture ! - Jean eut un sourire enchanté. Enfin, ils allaient pouvoir se sortir du plâtre et de la poussière pour un tour tous les deux. Namého. Le couple ignora les regards suppliants des élèves : aujourd'hui, les professeurs Summers et Grey ne sont pas disponibles. Ce fut toutefois avec un réel soulagement qu'elle se retrouva dans la voiture. Bouclant sa ceinture, elle ne put s'empêcher de jeter un regard consterné au jardin qui était complètement ravagé par les travaux.

Le trajet se déroula sans anicroche, sans que personne ne les rattrape en hurlant "traitres ! vous fuyez !". Arrivés en centre-ville, il lui demanda où elle préférait se rendre. Jean n'hésita que peu : au choix, le centre-ville probablement bondé, ou le parc avec des arbres et plus de calme. Elle répondit en fronçant le nez qu'elle préférait le parc. Après tout, ils y seraient plus tranquilles, et le plan d'eau préservait de la chaleur. Quand la voiture s'arrêta, elle ne put s'empêcher de se pencher et d'embrasser Scott.

Génial, dit-elle d'un ton heureux.

Central Park

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