"Les rats" [Membres petite mission]

[Ex Scott Summers]

Localisation : Il y a deux forêts dans la vie : celle où on va pique-niquer et celle où on ne se promène jamais quand il ne fait plus jour. Passez la première et la seconde et vous apercevrez l'endroit...


Un site internet, qui propose d'écouter toutes vos musiques préférées, comme tant d'autres. Vous ne faites pas attention aux publicités qui envahissent l'écran (comme d'habitude) quand vous voyez "Nouveau ! Testé sur des mutants !"

Pardon ? Ce n'est plus visible mais vous êtes bien certain de l'avoir lu ! Décidé à voir de quoi il s'agit, vous cliquez et vous retrouvez sur une page internet absolument noire. Une petite manipulation et un texte racontant comment des tests sont faits sur les mutants pour les guérir apparait. Quelques photos à l'appui et un numéro de téléphone, vous êtes décidé à tirer ça au clair. Un coup de téléphone et vous tombez sur une boîte vocale qui vous donne les adresses des quatre centres de recherches du Professeur Colmer. Et si...

A la première adresse, c'est une supérette. La seconde n'est qu'un terrain vague. La troisième couvre maintenant une usine de chips. Découragé, vous vous rendez tout de même à la dernière adresse et tombez sur une bâtisse apparemment abandonnée. Elle y paraitrait si la grille s'était pas fermée avec une petite sonnette sur le côté et une caméra plus loin... La bâtisse se trouve sur une propriété entourée d'un mur de trois mètres de haut et de la grille en fer forgé. Sonner ? Grimper ? Voler ? Creuser ? ... Ou repartir ?

-> Suki
-> Mélanie
-> Kyle

[Suki Howlett]

Et encore une fois ! Encore debout à 4 heures du mat’! La fille de Logan y était habituée mais chaque soir, elle espérait dormir un peu. C’était raté pour aujourd’hui ! Mais depuis quelques jours, elle avait trouvé une occupation : son ordinateur ! Une semaine plus tôt, elle s’était rendue à nouveau au centre commercial et s’était acheté avec l’argent que sa mère lui avait envoyé un ordinateur portable. L’objet dernier cri, avec sa coque bleue ciel, était posé sur la table basse. Suki éclaira une petite lampe, elle s’habilla rapidement, jean, tee-shirt blanc et ballerines grise. Suki s’installa face à son ordinateur, elle l’éclaira et se connecta à Internet. D’abords, écrire un message à Maman ! Une demi-heure plus tard, le message était tapé et envoyé. Adresse personnelle ! Non, Suki n’allait pas l’envoyer à son travail. Elle avait les deux e-mails, celui de l’hôpital ainsi que celui de la maison.
Puis la jeune femme alla faire un tour sur le Web. Que regarder à cette heure ? Bien sûr des sites médicaux ! Pendant une heure puis deux ! Le temps passa très vite. Doucement, le soleil commençait à se lever donnant de très belles couleurs au ciel. Puis elle ferma les pages internet et fit une recherche sur les orages, phénomènes météo qui intéressait beaucoup la jeune X Women. Elle contempla les photos et se documenta sur ce phénomène.
Lentement, l’Institut reprenait vie. Les pas se firent entendre dans le couloir. Suki espérait ne pas être dérangée par les élèves, déjà, elle avait passé une mauvaise nuit alors ce n’était pas le moment de l’énerver.

Elle rechercha un site pour écouter un peu de musique sans même penser aux autres qui n’apprécieraient peut-être pas d’en avoir plein les oreilles dès le matin. Volontairement ou non, Suki ne mit pas le volume à fond ? Un certain civisme ? Pas sûr… Le volume lui convenait… Elle cliqua sur "nouveautés" et en une fraction de seconde : "plop plop plop" une dizaine de fenêtre publicitaires avaient envahit l’écran. La jeune femme soupira. Il faudra mettre quelque chose pour bloquer tout ça ! Elle commença à fermer les fenêtres "Gagner jusqu’à 150 000$", "Rencontrez l’homme de votre vie", "Vous avez trop de crédits ? ", d’autres pub de banque… Une agence immobilière… Et soudain, un message sur fond noir "Nouveau ! Testé sur des mutants !"
Hein ! Quoi !?! Suki regarda à nouveau, le message avait disparu, il ne restait plus que la fenêtre avec le fond noir… Est-ce que j’ai bien lu ? Non, t’inquiète ce n’était rien ! Encore une de leur con***ies ! Wolvette essayait de se rassurer ainsi mais… mais le doute persistait ! Testé… Des… Des expériences… Cette seule pensée faisait rejaillir beaucoup de choses… Sa main glissa rapidement, le curseur sur la fenêtre et clique ! Un page Internet totalement noire apparue. Pas de texte ? Suki plissa les yeux, elle cliqua… N’importe où ! Peut-être un texte écrit en noir ? Elle cliqua à nouveau et là Bingo ! Quelques mots furent visibles ! Elle sélectionna le texte, ainsi surligné, il était visible ! Des tests auraient été faits sur des mutants dans le but de les guérir. Les guérir ? Mais… Mais on n’est pas malades ! Encore des expériences ! Suki frissonna en pensant que d’autres personnes aient pu subir des tortures comme elle et son père… Puis il y avait des photos… Suki ne pu s’empêcher de cliquer sur l’une d’elles… On y voyait un jeune homme qui avait des écailles sur tout le corps, il était allongé sur une table, relié à tout un tas d’appareil… Et sur une autre photo, on voyait cette même personne mais cette fois dépourvue de sa peau de poisson… Cette table, ses appareils… Non ! Ça ne va pas recommencer ! Pour nous… C’est FINI !
Sur la première page, si on descendait jusqu’en bas, on pouvait trouver un n° de téléphone… Un sourire se dessina sur le visage de Suki mais ce n’était pas son sourire habituel. Un sourire sinistre, d’ailleurs, ses yeux maintenant argenté, lui donnait un air inquiétant…

X2 fit venir un stylo et un morceau de papier, elle l’écrivit ce n° et se saisit de son téléphone… Susu ! Qu’est ce que tu fais ? Tu vas t’attirer des ennuis ! Jamais je ne laisserai des mutants comme ça ! Je dois faire quelque chose ! X2 ferma son ordinateur, elle composa rapidement le n° sur son portable et écouta… Une boite vocale… Quatre adresses correspondant à des centres de recherches… Professeur Colmer… Tout cela noté sur un morceau de papier et enregistré aussi sur son téléphone, c’est plus prudent d’y avoir à deux endroits… X2 descendit de son lit tel un animal. Elle verrouilla la porte de sa chambre. Se changer, elle n’allait pas partir ainsi… Vite ! Tee-shirt noir, pantalon noir moulant ainsi que ses bottes militaires… Un peu d’eye-liner mettait en valeur ses yeux brillant. Ils n’avaient pas perdu leur teinte argentée… Ses cheveux détachés… Une paire de lunettes de soleil, son téléphone dans la poche de sa veste en cuir… X2 était prête, en tenue de combat… Elle prit ses gants et sortit rapidement de sa chambre… Il était encore assez tôt. Ils doivent être en train de petit-déjeuner ! X2 descendit les escaliers, par chance, elle ne rencontra personne.

Elle sortit de l’Institut. Comment se rendre à la première adresse ? Suki tourna la tête vers le garage. Fait comme ton père ! Une moto qui devait appartenir à ce cher Noeunoeuil Parfait ! X2 s’installa dessus et démarra en trombe. Tu ressembles de plus en plus à ton père ! Et le casque ? Pff ! Tu m’as bien regardé ! Les cheveux au vent, ses lunettes de soleil sur le nez… La belle X Women n’était pas du genre à garder les yeux sur le compteur de vitesse. Une seule chose comptait : Arriver au plus vite à la première adresse ! Pas de chance, c’était une simple supérette. Tu ne veux pas t’acheter une bière ? Pas le temps ! Elle remonta sur la bécane et se dirigea vers la seconde. Rien de plus ! Un terrain vague qu’elle traversa. C’est louche ! Elle se demandait sur quoi elle allait tomber maintenant. Une usine de chips ! Quand même aller voir à la dernière : S’il n’y a rien, c’était des con**ries ! Au fond, elle espérait que tout cela était faux !

Elle arriva une heure plus tard devant un vaste bâtiment apparemment abandonné. Elle posa la moto dans les buissons et avança en direction de la bâtisse. Des ronces entouraient le mur qui devait faire environs trois mètres de haut. Une grille… Mais elle n’était pas fermée. Pas abandonnée ! Il doit y avoir des gens à l’intérieur ! Il y avait une sonnette et une caméra dirigée vers la grille. Ne pas sa faire voir ! X2 n’allait pas passer par la grille, elle ne voulait pas se faire voir. Elle s’approcha du mur, elle se trouvait à quatre ou cinq mètres de la grille et de la caméra, de là où elle était, elle était invisible pour l’appareil de surveillance. Grimper pour arriver de l’autre côté ! X2 planta ses griffes dans le mur, elle monta ainsi, telle une araignée en haut du mur. Elle arriva rapidement en haut, elle était accroupie sur environs vingt centimètres. Elle se maintenait en équilibre. Elle scruta le bâtiment et les alentours. Elle vit un boitier gris sur le mur à quelques mètres d’elle. Une alarme avec un détecteur de mouvement ! Elle va se déclencher si je descends ! X2 avança prudemment jusqu’au dispositif. Comment le désactiver ? Un coup de griffe et voilà ! Un petit bip retentit. Suki sauta en bas du mur et longea la bâtisse sur quelques mètres, elle s’immobilisa, face à face avec quelqu’un…

[C’est à Mélanie maintenant…]

[Mélanie Durrance]

Après être tombé sur le fameux site alors qu’elle se détendait après un entraînement, Mélanie avait essayée de prévenir un autre membre de la confrérie, se sentant encore trop peu sûre d’elle pour se lancer dans quoi que ce soit de ce genre, seule.
Le premier sur qui elle était tombé était un espèce de gros lourdaud qui avait l’air de dormir debout. Lorsqu’elle lui avait montré le site il avait haussé les épaules en ajoutant que « c’était sûrement des conneries ». Il avait même faillit s’énerver lorsqu’elle avait insisté ce qu’elle ne fit donc pas longtemps.
Même réaction ou presque avec le second, en moins irascible peut-être.

Elle aurait peut-être dû faire comme eux, hausser les épaules et passer à autre chose. Elle n’en avait rien fait cependant, la simple idée qu’un site dans ce genre existe suffisant à l’agacer et à la pousser à faire quelque chose. Mauvais canular ? Elle ne voulait pas croire qu’il y ait des gens d’assez mauvais goût pour monter ça. Et puis le site, la pub, cela représenterait beaucoup de moyens pour rien si cela n’était qu’une blague de mauvais goût.

Elle avait donc composer le numéro. Un coup de fil, ça n’engage à rien…

Les adresses lui posèrent plus de problèmes. Se rendre sur place ça engageait déjà un peu plus. Et puis, ça pouvait aussi mettre dans le pétrin.


*Non sans rire* pensa la jeune femme à l’évocation de ces souvenirs encore récents, tandis qu’elle s’enfonçait dans la forêt qui devait mener à la dernière adresse, quasiment persuadée qu’elle ne trouverait rien de plus convaincant qu’aux trois autres.
*Prépare un gros bobard pour ton retour où tu vas vraiment passer pour une imbécile*
Elle tenait a être sûre cependant qu’il n’y avait bien rien de particulier non plus à cette dernière adresse. Tout comme, elle avait fini par vouloir se rendre sur place : si tout ce que racontait le site était vrai, il fallait y mettre un terme.

Oh, elle ne s’était pas imaginé intervenant seule. Elle souhaitait juste rapporter quelque chose de plus convainquant qu’un site Internet pour forcer les membres de la confrérie à bouger leur fesses.

Sur ses pensées qui étaient sensée l’exhorté à la prudence Mélanie aborda la seconde partie de la forêt, celle dans laquelle on imaginait très bien trouver une cabane à l’abandon habitée par un psychopathe sans traitement, digne de faire peur à Hannibal Lecker.
Chassant ses pensées réconfortantes de son esprit, elle ne fit pas marche arrière pour autant. Elle même avait habité une cabane dans les bois après tout, même si elle n’y avait jamais découpé personne.

Tout en continuant à marcher, elle porta la main à son sac et repensa à son contenu comme pour se rassurer.
En partant, elle y avait mis une gourde remplie d’eau et de quoi grignoter si elle avait une petite faim. Elle avait ensuite remplis l’espace restant de bois mort, bois qu’elle pourrait transformer à l’occasion en quelque chose de plus utile.

En outre, elle était venue en voiture, avec l’une de celle qui se trouvait dans le garage de la confrérie, mais elle avait dû laisser cette dernière un peu plus loin : par précaution d’une part, et d’autre par parce que progresser dans la foret avec aurait été délicat.
Elle avait aussi emmené Magma et deux de ses petits dragons, mais les avaient laissé dans la voiture avec pour ordre de ne pas bouger pour le moment.


Revenant à ce qui trouvait autour d’elle, Mélanie commença à penser que l’adresse en question était peut-être tout simplement cette forêt, lorsqu’elle aperçut la battisse, apparemment déserte.
Elle décida tout de même de s’approcher et aperçue alors la caméra puis la sonnette.

Elle avait peut-être fini par trouver ce qu’elle cherchait… mais ne s’en trouva pas rassurée bien au contraire. En plus, cette maison en elle même ne prouvait rien.

Pendant qu’elle cherchait ce qu’elle devait faire et avait de plus en plus l’envie d’entrer jeter un coup d’œil à l’intérieur malgré la prudence dont elle était sensée faire preuve, elle réalisa que puisqu’elle avait vue la caméra de face… la caméra l’avait sûrement vue aussi.

*Et merde* Elle regarda alors la sonnette mais hésitait à s’en servir. Si elle le faisait, il lui semblait en effet qu’elle devrait trouver autre chose comme excuse que « je viens vérifier si vous faites des expériences sur les mutants ».
D’un autre côté, il lui semblait qu’elle ne pouvait pas entrer sans passer ou par la sonnette ou par l’utilisation de ses pouvoirs, option pire encore quand on songeait à ce qu’ils faisaient des mutants.

Mélanie sonna donc. Elle jeta encore un ou deux regards peu rassurée autour d’elle qu’elle pourrait toujours justifier par l’aspect de l’endroit, fit mine ne se recoiffer nerveusement et se composa un sourire de petite cruche ayant étonnement réussit à entrer à la fac pendant qu’elle changeait une partie du contenue de son sac en trousse, pochette et feuille, que l’on s’attend habituellement à trouver dans un sac d’étudiante.
Bien qu’elle savait qu’elle pouvait très bien jouer la comédie, elle ne pu s’empêcher de penser qu’elle venait peut-être de se jeter dans la gueule du loup, mais il était certainement trop tard pour faire machine arrière. *et avec un peu de chance, c’est eux qui mordront à l’hameçon* songea t-elle encore en continuant à mettre mentalement en place ce qu’elle allait bien pouvoir raconter.

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